21
janv 2007 - Timo Büdenbender -
Interclubs
Voilà
un "p'tit mot de Timo" sur notre match d'aujourdhui en
NIV : Défaite cinglante contre Villeurbanne I
Malgré nos sincères ambitions de faire
l'impossible à Villeurbanne, avec une équipe
affaiblie par l'absence de deux joueurs importants, le
résultat est loin de l'exploit souhaité...
Longtemps,
le match semblait équilibré et la surprise bien
possible. On se tenait dans des positions qui laissaient toutes les
chances pour les deux cotés. Mais après trois
heures de jeu, le malheur commença et les parties
basculèrent dans le mauvais sens, et ceci presque partout!
Au bout de la quatrième heure, le 0:0 fut
transformé en 0:4! Après, le capitaine
lui-même sauva l'honneur de l'équipe avec une
victoire "blitzée" contre le phare de Villeurbanne, Garcia
(2260!), au premier échiquier.
La
défaite devint définitive à la table
sept, avant que mon match (encore une fois) très tactique se
calma et aboutit dans un nul équitable. Quand je quittai la
salle, le score était donc de 5:1 pour Villeurbanne, avec un
final difficile restant pour Jacques.
Résultat très dommage pour l'équipe,
je me console avec la certitude d'avoir fait une partie acceptable dans
mon, à priori, dernier match pour le CASCOL !
15 mai 2006 Timo
Büdenbender - Des nouvelles de Lyon
Comment ça c`est
passé en 2006
Presque six
mois se sont
écoulés depuis mon premier rapport en
décembre et
pas mal de choses se sont passées depuis. Tout d`abord,
ayant
trouvé un stage, je vais rester ici jusqu`à
décembre au lieu d`août ; mais aussi au Cascol,
des
changements ont eu lieu.
En
janvier, l`assemblée
générale extraordinaire a eu lieu à
propos du
déménagement du club. Il y a eu des
débats houleux
et polémiques, mais la situation fut moins difficile que je
l`avais prévu.
J`ai
apprécié la présence massive des
parents et
l`importance qui leur fut accordé! Je n`avais jamais vu de
parents sur une AG. La discussion a commencé avec une
mauvaise
nouvelle du président: dans les locaux à
Bellecour, nous
sommes obligés de continuer à faire nos
soirées le
jeudi, ce jour étant le seul disponible.
Néanmoins et
malgré les coûts élevés, le
débat a
ensuite révélé vite qu`il n`y avait
pas de vraie
alternative. Le vote final a reflété cette
absence
d`alternatives, car une majorité très large des
votants a
décidé le déménagement dans
les locaux du
bridge club « Silk », Place Bellecour, à
partir de
mars. A la fin nous avons pris un pot ce qui nous a permis
d`évoquer une multitude d`idées et projets
réalisables dans le nouveau lieu de
réunion…
…malheureusement,
jusqu`à présent je n`ai pas remarqué
la
réalisation de beaucoup de ces idées. Bien que
nécessaire, le changement des locaux m`a assez
déçu, notamment parce que le nombre de
participants
à la soirée hebdomadaire est resté
faible.
Je
dirais que c`est environ la moitié du nombre à
Heimersheim. Pendant les vacances scolaires, j`ai même
trouvé notre salle vide - impensable chez nous! Mon propre
engagement a également diminué. J`ai le sentiment
que je
me suis adapté
un peu
à ce que le rôle du club d`échecs est
moins
important à Lyon qu`à Heimersheim. Donc j`y vais
de
manière irrégulière pour le moment.
Sinon, la
saison a
terminé en entre-temps. Le quatrième match nous a
mené à Corbas. La deuxième
équipe des
amphitryons nous a opposé des joueurs d`un classement
nettement
inférieur, sauf pour le premier échiquier. En
conséquence, nous avons gagné sans
problème (7:0).
J`ai eu un après-midi assez tranquille, car mon adversaire
(ELO
1390) m`a laissé attaquer à l`aile roi, ce qui
était décisif même loin avant le
contrôle
temps. Avec cette victoire, le but de la saison, le maintien,
était quasiment achevé.
Tant mieux,
parce que j`ai
raté le jeu après, étant en jeu contre
Wörrstadt ce week-end. Mais l`équipe a bien
joué et
remporté une belle victoire contre Ste Foy (4:2). Les deux
dernières rencontres étaient un bonus, on jouait
sans
pression et pour le plaisir. Contre St Etienne, rival local des
Lyonnais (notamment au foot), il y avait quand même une
motivation particulière. Malheureusement, St Etienne
était une des deux équipes les plus fortes avec
Villeurbanne.
En
effet, ils étaient
plus fort que nous sur quasiment tous les échiquiers. Moi,
j`avais la malchance d`avoir le « plus faible »
d`eux, avec
un écart de classement pas spectaculaire. Ses 1867 ont quand
même suffi pour me battre dans un match chaud: Sachant que
c`était déjà ma dernière
partie pour
l`équipe, je voulais absolument gagner.
Selon
Fritz, ma position avec
les pièces noires n`était pas mal, puis le
zeitnot a
approché pour nous deux en même temps et la
position est
devenue extrêmement tactique. En fait de bon augure et j`ai
pu
atteindre une meilleure position, mais avec une suite gagnante pas si
évidente. Je n`ai alors pas trouvé la meilleure
suite
tandis que mon jeune adversaire s`est défendu de
manière
impeccable, jusqu`à ce qu`un final désavantageux
me
restait. 6:2 en total pour St Etienne.
Et un score
de moins de 50%
dans ma saison en France. Je me suis bien amusé quand
même. Le Cascol I s`est pareillement amusé
à la
dernière rencontre qui avait lieu dans nos nouveaux locaux.
L`équipe
a battu St
Genis 4:3, Patrice Sainseaux est arrivé à gagner
tous les
sept parties de la saison et dans le classement final, on occupe la
3ème place derrière les géants St
Etienne et
Villeurbanne.
Reste
encore la Fête de
la Jeunesse à mentionner. Bénis sont les pays qui
ont des
enfants! Il y avait donc une journée pour les gamins sur la
Place Carnot, à coté de chez moi. Le club s`est
présenté avec un stand, offrant des
échiquiers
pour jouer, dont aussi un échiquier géant.
Malheureusement, l`afflux des jeunes n`était pas aussi
important
qu`on aurait désiré, mais c`était
quand même
génial de rentrer de l`université et faire une
halte pour
jouer quelques parties!
Übersetzung
folgt!
19 déc 2005 Timo
Büdenbender - A Lyon, on joue aussi...
Deux
systèmes, deux clubs - une comparaison Ceux qui ont cru que
je
m’abstiendrais des échecs pendant mon
séjour
à Lyon, se sont bien trompés! Dès la
première semaine même, j’ai
cherché un club
lyonnais. Comme le « favori » lors de mes
recherches
effectués encore en Allemagne, le grand club lyonnais LOE
(Lyon
Olympique Echecs,
avec actuellement plus de 300 adhérents), ne me
dévoilait
pas son adresse sur son site Internet, j`ai cherché plus
intensément et j`ai trouvé un club qui est
même
situé plus près de mon appartement : CASCOL, ce
qui veut
dire «Club Athlétique et Sportif des Cheminots
d`Oullins
Lyon», donc la section d`échecs d`un club
associé
à la SNCF (correspond à la Deutsche Bahn). Le
nombre de
membres sur Internet (93) et le fait que la première
équipe joue en Nationale IV m`a bien rassuré sur
le
niveau du club et après l`accueil chaleureux et les
premières impressions « en directe »,
j`étais
assez sûr de m`y inscrire. Une décision que je
n`ai pas
regrettée jusqu`à maintenant
En
général, il
faut dire que le rôle des échecs en France est
moindre que
celui en Allemagne. Le nombre de clubs et le taux de la population
adhérent à un club d`échecs sont
inférieurs, et pareil pour le niveau. Si mes recherches ont
bien
réussi, le nombre total de ligues à Lyon
s`élève à neuf, dont le nombre
d`équipes et
des joueurs par équipe varient.
Plus bas on
est dans
l`hiérarchie, moins il y a d`équipes et de
joueurs, ce
qui explique le haut nombre d`échelons en dépit
d`une
totalité de 40 000 joueurs seulement. Les relations dans le
milieu d`échecs me semblent beaucoup plus
formalisées que
chez nous.
Par
exemple, lors de
l`inscription d`une équipe dans la ligue la plus basse, il
faut
payer un droit d`inscription et déposer une caution!
Voilà peut-être la raison pour laquelle il est
nettement
plus cher de jouer aux échecs en France: A la cotisation de
20€ pour le club s`ajoutent plus de 40€ pour la
Licence A qui
donne droit à la participation aux tournois et ligues. En
somme,
plus de trois fois le montant que je paie chez nous!
Quant
à CASCOL, le club
a actuellement 64 membres et trois équipes d`adultes. La
variation s`explique par le haut prorata de jeunes. La
soirée
pour jouer est principalement mardi de 18 à environ 20h 30.
Les
jeunes sont entraînés pendant que les adultes
jouent ou
analysent.
Chaque
dernier jeudi du mois,
un cours pour les adultes est offert par un ancien joueur du club,
changé au LOE, le «Schott Mainz de
Lyon».
Après mon arrivée, le nombre d`adultes
à la
soirée a été
légèrement
inférieur au nôtre, si on compte les jeunes aussi,
dont je
n`ai pas observé le nombre, ce sera nettement plus. En tout
cas,
le taux de mobilisation hebdomadaire n`atteint pas celui de
Heimersheim, mais ne doit pas se cacher. En plus de la position dans la
semaine, la cohérence sera une raison.
L`ambiance
est bonne et
aimable, mais l`idée de l`aspect social de la vie au club
n`existe pas. On se restreint à se réjouir du jeu
royal
ensemble, il n`y a pas de bouffe commune, ni une fête de
noël. En revanche, le poids moyen des adhérents est
nettement inférieur à celui de Heimersheim! Je
connais
principalement mes coéquipiers et c`est ça. Avec
qui,
pourtant, je m`entends très bien. Je juge le meilleur joueur
du
club que je connais comparable avec la quartette
Frank-Otto-Gerald-Stefan en ce qui concerne le niveau du jeu.
Certes,
quelques observations
sont peut-être un peu distordues par le sujet principal du
club
en ce moment: le local. Traditionnellement, le club avait une salle
dans les bâtiments de la SNCF près de la Gare
Perrache (un
des deux gares majeures de Lyon) à sa disposition. Or, le
bâtiment est à présent un chantier,
l`ancienne
salle n`existe plus et l`avenir du club auprès des
installations
de la SNCF est incertain.
Depuis deux
mois, la
soirée des adultes a été
renvoyée à
jeudi, ce qui a entraîné une forte baisse des
participants
aux soirées. C`est pour ça que je vais
effectivement
assister à une assemblée
générale
extraordinaire qui décidera si on va transférer
notre
local à la Place Bellecour (le centre de Lyon et
même
mieux située pour moi), dans une salle privée et
payante
(et pas bon marché). Apprenant le loyer en question,
j`étais aussi choqué par le montant
qu`impressionné par la capacité du club de le
surmonter
à long terme à propre force…
Lors
de mon arrivée, j`ai eu de la chance concernant les jeux
interclubs, car la saison commence en octobre, le timing
était
donc parfait pour me faire aligner dans l`équipe et
à
l`échiquier approprié. Après avoir
été brièvement testé par le
capitaine de la
première équipe, on m`a rangé aux
échiquiers de tête de la première
équipe!
Une grande surprise pour moi, principalement provoqué par le
fait que parmi les meilleurs joueurs du club selon la liste sur
Internet, environ la moitié ne semble pas jouer
régulièrement.
Voilà
une carrière: De la 2.Verbandsliga 2004/05 à la
Nationale
IV 2005/06! Toutefois, la Nationale IV est la cinquième
ligue en
France, correspondant donc à la 2.Rheinland-Pfalz-Liga.
C`est
une ligue de huit équipes de la région Lyonnaise
et des
départements voisins. J`ai obtenu un classement en ELO
français obligatoire pour l`inscription en équipe
de
1799, ce qui reflète mon DWZ allemand assez bien
à mon
avis. Lors de la mise en place de l`équipe, des
échanges
d`échiquiers sont d`ailleurs possibles en fonction de la
différence d`ELO. C`est ainsi que j`ai
été
tantôt au deuxième, tantôt au
sixième
échiquier jusqu`à maintenant
Entre-temps,
les trois premiers
matchs de la saison se sont déjà
passés. Les
ambitions de la première équipe consistent
à
offrir une possibilité de développement pour les
joueurs,
en évitant un danger de régression quelconque,
bien
entendu. Je ne sais pas si le système est vraiment plus
compliqué que chez nous, mais je ne suis pas
arrivé
à comprendre seul tous les chiffres du tableau et le temps
de
réflexion a déjà
été vivement
discuté…
Par contre,
le fait que les
matchs nuls ne comptent pas pour le score total ne pose pas de
problème et la plupart des règles est
égal (pas de
portables, notation).
On
peut d`ailleurs trouver les racines de l`approche différente
aux
matchs sans vainqueur dans la langue française: Il n`y a pas
de
terme neutre, il n`y a que «match nul» ce qui veut
dire
match sans signification, avec une pointe négative. Le mot
«Remis» n`existe qu`en allemand. Les jeux
commencent
à 14 h plus retard le dimanche et nous notons sur papier
pelure
dont les joueurs doivent signer mutuellement les exemplaires et
déposer l`original auprès de l`arbitre.
Le
premier match nous menait à Bourg-en-Bresse. Les parties ont
commencé avec un retard d`une demi-heure, notamment parce
que la
configuration des horloges n`était pas évidente.
Enfin,
nous avons joué 1h 40 pour 40 coups + 30 secondes
supplémentaires par coup.
Après
tout donc pas de
grande différence à notre système
allemand, mais
il trouble énormément de ne pas voir le vrai
temps
restant jusqu`au contrôle du temps!!! Jouant contre un
adversaire
de 2030 d`ELO, donc environ 1870 DWZ, j`ai vivement attaqué.
Sacrifiant la structure des pions pour une attaque à l`aile
royale, j`étais si fixé sur mon attaque que la
contre-attaque m`est complètement
échappée.
Un coup avant le mat,
j`attendais la main de mon adversaire, qui
m`a plutôt maté lui-même! Ce
n`était pas la
seule rencontre que nous avons perdue d`une manière
embêtante, de sorte que le résultat final
n`était
que 3:3.
Une
semaine avant notre première partie «à
domicile» j`avait joué presque six heures contre
Alzey I
et je croyait que ce record serait valable longtemps. Vu le temps
maximal de six heures pas une supposition trop
osée… Mais
là, je m`étais énormément
trompé!!!
Notre match contre Saint-Chamond avait lieu dans le local du LOE et le
mien s`est converti en un champ de mines tactiques très
tôt. Ayant gagné un pion, je disposais de 31
minutes pour
les derniers 24 coups et plus tard, 16 minutes pour les derniers 16
coups.
Mon
adversaire (ELO 1814) en avait un peu plus, mais quand les 40 coups
étaient enfin accomplis, j`avais une position formidable que
je
devais gagner. Surtout quand il était évident que
le
total des autres parties était 2:2. Or, il y avait encore
pas
mal de pièces sur l`échiquier et mon adversaire
luttait
jusqu`au bout. Grâce à la cadence constante, aucun
d`entre
nous n`avait de vrais problèmes de temps.
Et
dû à mon technique de final
éblouissant, le final
tour, fou et deux pions contre tour s`est
révélé
plus difficile que je n`ai cru! …Vers 20 h, nous avons
dû
interrompre notre match, parce que le local a fermé! Avec
l`arbitre, le Président de notre club et un autre joueur de
l`autre équipe, nous avons trouvé abri dans un
bistro
assez rapidement. Heureusement! Renforcé par une tisane
chaude,
j`y ai enfin mené à bien le final et nous avons
remporté la victoire. Mon match a duré presque
SEPT
HEURES et exactement 100 coups. Pendant le reste de la
soirée,
je n`étais plus à même de faire grande
chose…
La
troisième rencontre
à Villeurbanne était moins spectaculaire.
Villeurbanne
était le grand favori et ils ont gagné 5:2. Un
malentendu
nous a coûté le troisième
échiquier, de
sorte que les joueurs suivants ont dû passer en avant. Sur
les
deux premiers échiquiers, les amphitryons avaient des poids
lourds de 2050 et plus… 2050 déjà en
DWZ, les ELOS
s`élevant de 2218 et 2321 respectivement. J`étais
au
deuxième échiquier, à coté
capitaine. Nous
avons cherché notre bonheur dans la fuite en avant, mais nos
adversaires ne se sont pas laissés prendre au
dépourvus.
Les deux matchs n`ont même pas duré quatre heures
et
d`ailleurs, le mode de temps était tout à coup
comme en
Rheinhessen…
Ultérieurement,
c`étaient exactement les échiquiers un et deux et
la
perte sans combat qui ont fait la différence. Vu la
dominance en
ELO de l`autre équipe, la rancune sur la défaite
était bien limitée, dont aussi mon ennui d`avoir
perdu le
match de David (1799) contre Goliath (2218).
Pourtant,
ce jour-là il
y avait un événement qui m`a un peu
troublé dans
ce contexte. C`était le 4 décembre et un certain
Matthias
K. (DWZ 1696) a battu Lew Bogojawlewski ( DWZ 2210 )…
Wer es bis
hierhin
durchgehalten hat, hat es sich verdient zu lesen, dass morgen auch die
deutsche Übersetzung online gestellt wird! :-)